Les drones ont recommencé à faire entendre leur bourdonnement criminel sur la bande de Gaza. Depuis l’officialisation, ce 19 mars, par Israël, d’une intensification de ses opérations militaires dans l’enclave palestinienne, plus de 500 Gazaouis ont trouvé la mort. Le cessez-le-feu n’aura duré que deux mois.
Les familles, dont le court répit était déjà entaché par le siège humanitaire en plein ramadan et la mort de 150 personnes, ont repris le chemin de l’exode forcé pour échapper aux tirs et bombardements israéliens dans un paysage de ruines. Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, déplore « un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines ». Ce 20 mars, le Hamas annonçait avoir tiré des roquettes vers Tel-Aviv en représailles.