Fabrice Leggeri: «Les ONG promigrants influencent la Commission européenne»

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Fabrice Leggeri. SYSPEO/SIPA

ENTRETIEN - L’ex-directeur de Frontex, désormais candidat du Rassemblement national, revient sur les raisons de son départ de l’agence de lutte contre l’immigration, et répond à ceux qui l’accusent d’y avoir couvert des «fautes graves» contre les migrants.

Cet article est issu du Figaro Magazine

La députée européenne (Renaissance) Fabienne Keller estime que votre démission de Frontex en 2021 n’est pas le résultat d’un désaccord politique, mais de «fautes graves». Elle reprend les conclusions de l’Office européen de lutte antifraude (Olaf). Que lui répondez-vous?

Je lui réponds que l’Olaf a ouvert en novembre 2020 une enquête sur la base d’une dénonciation anonyme et la transmission de cette même lettre anonyme à la Commissaire européenne Ylva Johansson. Le tout faisait suite à la publication de vidéos non authentifiées de «pushbacks maritimes» ou «refoulements maritimes violents» fournies par la garde côtière turque et publiées par le magazine allemand Der Spiegel. Frontex était accusé par cet article d’être complice de telles actions contre des migrants en Grèce. Or, l’enquête du Conseil d’administration de Frontex a conclu en février 2021 qu’il n’y avait pas de preuve. L’enquête menée par le Parlement européen a conclu dans le même sens en…

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