Comment obtenir ce que l’on veut ? C’est la question qui taraude le Rassemblement national (RN) alors que se profile cette semaine l’élection des postes clés de l’Assemblée nationale. Le parti à la flamme n’a pas caché ses ambitions à propos des postes stratégiques de l’Hémicycle : garder les deux vice-présidences acquises en juillet 2022, mais aussi récupérer une questure et pourquoi pas, cerise sur le gâteau, la présidence de la commission des finances, échue, selon la coutume parlementaire, au principal parti d’opposition. « Dans cette Assemblée, une chose est certaine : nous sommes le seul parti d’opposition, qu’importe la composition du prochain gouvernement, et de ceux qui suivront ! », remarque, taquin, un cadre mariniste.
Dans ce nouvel Hémicycle post-dissolution, et sans majorité claire, Marine Le Pen, présidente du groupe parlementaire nationaliste, peut se satisfaire d’une chose. Jamais elle n’a réussi à faire élire autant de députés RN. Selon un dernier pointage, ils…