«On était bien là-bas. J’ai du mal à accepter mon départ, je le vis mal. J’ai l’impression de devoir tout recommencer.» Les plages paradisiaques, les balades à vélo et randonnées tranquilles : c’était ça la vie de Mickaël. Depuis presque six ans, le jeune trentenaire avait quitté sa France métropolitaine natale pour partir à l’autre bout du globe, en Nouvelle-Calédonie. D’abord à Nouméa, dans la baie des Citrons, puis sur la presqu’île de Ouemo. «À la fin de mon master de chimie, j’ai suivi mon ex-petite-amie. On voulait découvrir une nouvelle culture. J’avais des amis kanaks , tahitiens, français», raconte Mickaël. Mais depuis le 13 mai dernier, l’archipel est en proie à de violentes tensions initiées par les indépendantistes contre la réforme du corps électoral. Des centaines de personnes ont été blessées ces derniers mois durant des affrontements, et 13 personnes ont été tuées, dont deux gendarmes. Face à cette situation, Mickaël et de nombreux Néo-calédoniens…
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«J’ai été dégoûté de la Nouvelle-Calédonie, je ne la reconnais plus» : le désarroi des Français contraints de rentrer en métropole
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«J’ai été dégoûté de la Nouvelle-Calédonie, je ne la reconnais plus» : le désarroi des Français contraints de rentrer en métropole
TÉMOIGNAGES - Depuis le 13 mai, des affrontements entre les indépendantistes et forces de l’ordre se tiennent quotidiennement. Face à la terreur et à la crise économique, de nombreux Français choisissent de rentrer en métropole.