Islam radical : la riposte de l’État contre les prêcheurs de haine

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Islam radical : la riposte de l’État contre les prêcheurs de haine

La mosquée de Beauvais, le 28 septembre 2018. Vincent Gautronneu / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

DÉCRYPTAGE - Nouvel épisode d’une lutte complexe contre le séparatisme islamiste, l’affaire de la mosquée marseillaise des Bleuets intervient alors que plusieurs lieux de culte ont été fermés ces dernières années.

L’affaire de la mosquée marseillaise des Bleuets, menacée de fermeture par l’État si son imam sulfureux n’est pas évincé, n’est que l’un des derniers épisodes de la lutte qui oppose depuis des décennies les services de l’État aux mouvances de l’islam radical. Une lutte feutrée et complexe où, en l’état du droit, sont soupesées tant au niveau préfectoral que devant les juridictions administratives les menaces graves à l’ordre public d’un côté et de l’autre les libertés fondamentales. L’objectif pour les autorités étant d’obtenir une fermeture des structures et/ou une mise à l’écart des individus visés (imams, présidents de mosquée, responsables d’association et de commerce…).

Ces dernières années, particulièrement sous l’autorité de Gérald Darmanin, arrivé au ministère de l’Intérieur en juillet 2020 - peu de temps avant le discours des Mureaux d’Emmanuel Macron et la vague d’attentats de l’automne -, l’État a sensiblement intensifié ses efforts en la matière.

Des résultats significatifs

Au total, les résultats…

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