La taxe foncière a la désagréable particularité d’augmenter « automatiquement ». Depuis 2018, la règle veut en effet que les bases locatives - qui servent à calculer la variation de la taxe au niveau national - suivent l’inflation enregistrée d’une année sur l’autre entre novembre et novembre. Cette année, cela se traduira donc par une hausse de 3,9 % sur la facture des propriétaires. Bien que cette hausse reste supérieure à celles que les contribuables ont pu connaître avant la crise de l’inflation, elle est légèrement inférieure aux prévisions, qui tablaient davantage sur une augmentation avoisinant les 4,2 %. Elle est également presque un soulagement après le coefficient de 2023 (plus de 7 %), un record absolu depuis 1986, selon l’Union nationale de propriétaires immobiliers (UNPI).
L’an dernier, s’était ajouté à cette hausse nationale une forte augmentation des taux des taxes foncières municipales dans certaines villes (51,9 % à Paris, 24,4 % à Grenoble, 13,4 à Metz…). En tout…