Budget, impôt sur le revenu, gestion des entreprises… Ces «affaires courantes» que Bercy doit gérer malgré tout

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Le ministère de l’Économie et des Finances, à Bercy. François BOUCHON

DÉCRYPTAGE - En attendant le prochain gouvernement, les ministres doivent continuer tant bien que mal de superviser la vie quotidienne de leurs administrations.

Le jeudi de la troisième semaine de septembre, le ministre des Finances présente le budget de l’État pour l’année à venir au Parlement. Pour respecter cette échéance, les équipes du ministère s’attellent au projet de loi dès le printemps. Mi-juillet, les sujets techniques sont déminés. Demeurent en général les grands arbitrages politiques et le petit théâtre des bras de fer entre ministères qui sera in fine arbitré par Matignon. Las, cette année, la belle mécanique est envasée.

Alors que le président a accepté mardi la démission du gouvernement, les ministres de Bercy, comme tout le gouvernement, demeurent en poste pour gérer simplement les « affaires courantes » c’est-à-dire qu’ils ne peuvent prendre de décision politique. Une note du secrétariat général du gouvernement (SGG) transmise à tous les ministères détaille les « marges de manœuvre non négligeables » dont le gouvernement démissionnaire dispose en ce temps suspendu. En substance, hors situation d’urgence, les ministres…

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