L'ex-ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra officiellement candidate à la présidence du Comité national olympique et sportif français

Aurait-elle pris goût aux olympiques lors des Jeux de Paris 2024 ? L'ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, en poste durant les Jeux de l'été dernier, est officiellement candidate à la présidence du Comité national olympique et sportif français. Elle a annoncé sa candidature, mercredi 16 avril, en adressant un courrier aux présidents de fédération, comme franceinfo: sport a pu se le faire confirmer. Son profil Instagram affichait d'ailleurs dès jeudi matin cette candidature.

L'ex-ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra mentionne sa candidature au CNOSF sur son profil Instagram, jeudi 17 avril 2025. (Instagram (capture d'écran))
L'ex-ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra mentionne sa candidature au CNOSF sur son profil Instagram, jeudi 17 avril 2025. (Instagram (capture d'écran))

Avant l'entrée en lice d'Amélie Oudéa-Castéra, seuls deux autres candidats s'étaient déclarés pour prendre la tête de l'instance représentant en France le Comité international olymique et interlocutrice des pouvoirs publics sur la thématique du sport : le président de la Fédération de triathlon Cédric Gosse et l'ancien secrétaire général du CNOSF Didier Séminet, qui avait été en conflit ouvert avec l'ex-présidente Brigitte Henriques (entre 2021 et 2023). Tous briguent la succession de David Lappartient, candidat malheureux à la présidence du Comité international olympique.

"Un projet fort et fédérateur, moderne et utile"

Avant d'annoncer sa candidature, l'ancienne directrice générale de la Fédération française de tennis a dû "s'assurer du feu vert de la Haute autorité sur la transparence de la vie publique". En effet, cette instance encadre les reconversions des anciens ministres pour éviter toute situation de conflits d'intérêts. "C'est un choix mûrement réfléchi. (...) Un choix que je fais avec humilité, détermination et l'envie de porter, au service des fédérations et du mouvement sportif français, un projet fort et fédérateur, moderne et utile", a justifié Amélie Oudéa-Castéra, dans son courrier.

Elle y dégage aussi ses principales priorités, comme d'abord faire mieux comprendre les missions du CNOSF, faire en sorte que "l'héritage des Jeux de Paris 2024 ne retombe pas, ne s'essouffle pas", poursuivre "les actions de promotion de l'activité physique et sportive pour tous" ou encore "continuer le combat pour un meilleur accompagnement des athlètes". Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 20 avril pour un scrutin prévu le 19 juin.