C’est un sujet toujours aussi épineux : à l’approche du discours de politique générale de Michel Barnier, attendu ce mardi à l’Assemblée nationale, les contribuables croisent les doigts. Le nouveau premier ministre n’a en effet pas caché sa volonté d’augmenter les recettes de l’État, afin d’apporter un peu d’air frais au budget public exsangue. Sans définir précisément les contours de ses plans. Tout au plus a-t-il précisé qu’il protégerait «de toute augmentation fiscale» les Français «qui travaillent, qui produisent». «Il faut donc que l'effort soit juste, équilibré et concerté», a-t-il insisté, dans un entretien au Journal de Saône-et-Loire, en fin de semaine dernière.
Le sujet, impopulaire et politiquement risqué, est scruté de près par les ménages comme les entreprises. Il faut dire que la France reste, année après année, le pays de l’Union européenne où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés. Et ce, malgré les baisses des années précédentes, consenties depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Mais qui paie, en réalité, l’impôt ? Et que représente-t-il ? Le Figaro fait le point sur les principaux prélèvements.