Nadia Tereszkiewicz: «J’ai toujours été un peu décalée»

L’année dernière, la comédienne était sacrée aux César meilleur espoir féminin pour son rôle dans Les Amandiers . Elle nous surprend une nouvelle fois dans Rosalie en femme à barbe amoureuse qui assume sa féminité dans la France fin XIXe siècle.

LE FIGARO. - Avez-vous hésité avant d’accepter ce rôle plutôt surprenant?

Nadia TERESZKIEWICZ. - Pas une seconde pour être honnête! Je connaissais Stéphanie Di Giusto et j’avais confiance en elle. Elle voulait filmer la beauté de Rosalie. Dès la lecture du scénario, j’ai compris que j’allais être déstabilisée mais que je ne serai jamais ridicule.

Après le tournage, avez-vous gardé la sensation de porter toujours une barbe, comme une barbe fantôme?

Oui, j’ai gardé une sensation très physique pendant un moment, à cause de la douleur qui ne m’a pas lâchée. Ma peau est très fragile et il y a eu pas mal de séquelles. Posée poil à poil, la barbe devient une seconde peau. Il aurait fallu que je me protège mieux. D’une manière générale, ce film m’a affectée…

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