Assistants parlementaires : le laborieux départ du procès du FN

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Assistants parlementaires : le laborieux départ du procès du FN

Marine Le Pen, présidente du Front national de 2011 à 2021, lundi à son arrivée devant la 11e chambre correctionelle de Paris. Benoit Tessier / REUTERS

RÉCIT - Lors de la première audience, lundi, la défense a multiplié les arguments juridiques pour contrecarrer la tenue des débats.

Marine Le Pen l’affirme à l’ouverture du procès dit « des assistants parlementaires des eurodéputés FN » : « Je répondrai à la totalité des questions que le tribunal voudra bien me poser. » D’accord, mais pas tout de suite : avant que les juges de la 11e chambre correctionnelle de Paris n’interrogent les prévenus, ils vont devoir encaisser un déluge d’argumentation juridique nourri par la défense dans un seul but : faire, in fine, capoter les débats.

Les figures connues de l’ancien FN et de l’actuel RN ont fait leur entrée. Bruno Gollnisch, 74 ans, goguenard, cheveux très blancs, carrure large mais très voûtée, souliers plus confortables qu’élégants, blazer bleu foncé déboutonné, un carton d’archives sous le bras. Nicolas Bay, 47 ans en décembre, costume cravate strict. Julien Odoul, 39 ans, plus petit qu’on ne l’aurait cru, lunettes, barbe noire et courte comme dessinée au fusain. Thierry Légier, 59 ans, aussi grand…

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