Euthanasie : la dernière croisade des francs-maçons

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Euthanasie : la dernière croisade des francs-maçons

Emmanuel Macron et Guillaume Trichard, grand maître du Grand Orient de France, le 8 novembre 2023. THIBAULT CAMUS / AFP

RÉCIT - Les loges maçonniques, qui réclament une libéralisation de l’aide à mourir depuis de longues années, entendent peser sur les débats à venir malgré des nuances entre les obédiences.

Cette loi, Emmanuel Macron la leur a promise. C’était le 8 novembre dernier : pour la première fois, le chef de l’État se rendait rue Cadet à l’hôtel du Grand Orient de France, pour les 250 ans de la plus ancienne obédience maçonnique du pays. Le «droit à mourir dans la dignité» allait bientôt faire l’objet d’une «loi de liberté et de respect», a-t-il assuré au cours du long discours prononcé sous le buste proéminent d'une gigantesque Marianne, dans cet auditorium aux allures d’église républicaine.

Le président de la République a salué devant son auditoire la mémoire de deux grands maçons notoirement engagés en faveur de l’euthanasie, Pierre Simon et Henri Cavaillet. Ce dernier avait déposé une première proposition de loi relative au «droit de vivre sa mort» en 1978 : il aura fallu près de cinquante ans pour qu’un gouvernement soumette un texte aux parlementaires - c’est long, mais pour le grand maître du Grand Orient de France, Guillaume Trichard, ce projet de loi est «un soulagement»

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