« La FIFA n’est là que pour faire du pognon » : les chantiers de la Coupe du monde 2026 interdits aux observateurs internationaux

Alors que la prochaine Coupe du monde approche (Mexique-États-Unis-Canada), la Fédération internationale de football (FIFA) est accusée d’entrave à une inspection indépendante pour le « travail décent » au stade Azteca, en cours de rénovation. Le syndicat mondial des travailleurs du bâtiment et du bois (BWI), qui représente 12 millions de travailleurs, s’est vu refuser l’accès au stade et aux travailleurs.

Une entrave, mais aussi le non-respect par la FIFA de son engagement pour une supervision indépendante, ce qui soulève de sérieuses questions concernant ses obligations en matière de droits de l’homme et sa responsabilité dans la prévention de l’exploitation des travailleurs dans les projets de construction pour les Coupes du monde. Jean-Pascal François, secrétaire fédéral CGT Construction, qui faisait partie de la délégation, revient sur son périple au Mexique.

Dans quel cadre vous êtes-vous rendu au Mexique ?

C’était une mission internationale très classique de BWI afin de...