«Le monde est petit»: au procès des viols de la Mazan, le gardien de prison Quentin H. interrogé sur ses liens avec les autres accusés

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«Je ne supporte pas qu'on traite mon ex-femme de complice. J'ai encore beaucoup de respect pour elle», a déclaré Dominique Pelicot. BENOIT PEYRUCQ / AFP

COMPTE RENDU D’AUDIENCE - Ce vendredi 25 septembre, l’ancien surveillant pénitentiaire Quentin H., qui reconnaît les faits, a été questionné sur ses échanges avec d’autres hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot.

Quentin H., 34 ans, a longtemps été surveillant pénitentiaire. Il est désormais ambulancier. Massif, cheveux gominés et barbe noire, il s’exprime clairement et connaît tous les termes juridiques. «Il m’a vendu une femme endormie», assure-t-il, serein, précisant qu’il reconnaît avoir violé Gisèle Pelicot. Il se tient droit, mains appuyées sur la rambarde. Il n’a rien à cacher. Il assume tout.

Un jour de novembre 2019, il a reçu un message de Dominique Pelicot. «Il m’a dit : “j’ai une amie qui a le fantasme de jouer une femme endormie. On cherche quelqu’un pour participer», rapporte aujourd’hui l’accusé. «Il était donc question d’un jeu où la partenaire allait simuler un sommeil», résume le président Roger Arata. Quentin H. acquiesce : «C’est tout à fait ça. Il me semble que, ensuite, je réalise une pénétration vaginale. Gisèle Pelicot est allongée sur le côté gauche, la tête sur le côté droit», détaille-t-il, précis.

«J'aurais dû partir plus tôt»

Ce n’est qu’«à mi-parcours» que Quentin H. se rend compte que quelque…

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