David Lisnard: «Georges Pompidou a exprimé la meilleure articulation en démocratie entre ordre et liberté»

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David Lisnard. Fabien Clairefond

ENTRETIEN - Le maire de Cannes et président de l’AMF, publie, avec Christophe Tardieu, Les Leçons de Pompidou aux Éditions de l’Observatoire. Un essai qui rend hommage au successeur du général de Gaulle, dont le bilan et l’action restent injustement trop méconnus.

LE FIGARO. - À droite, la figure incontournable est souvent le général de Gaulle. Ceux qui veulent apparaître plus modernes citent volontiers VGE ou Nicolas Sarkozy. Pompidou est souvent oublié. Comment l’expliquez-vous ? N’est-ce pas un peu injuste ?

David LISNARD. - Pompidou espérait être le président de la prospérité et non de la postérité. Il a doublement réussi ! Il a aussi pâti de la stature historique du général de Gaulle. Pompidou apparaît peut-être à tort comme une figure de transition, malgré son rôle déterminant dans la consolidation de la Ve République et sa vision d’une France forte, modernisée et ouverte sur le monde. Son bilan, comme premier ministre puis président de la République, est le plus positif de notre histoire contemporaine. Avec lui et grâce à lui, la France a fait mieux que le reste du monde. L’oubli relatif de Pompidou peut donc être perçu comme injuste.

Quelles leçons la droite française peut-elle retenir de Georges Pompidou ?

Il y en a tant que, pour les…

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