Dissolution: la droite évite le pire et se prépare au combat

Réservé aux abonnés
François-Xavier Bellamy et le président de LR, Éric Ciotti, le 14 mai, à Paris. Jacques Witt/SIPA / Jacques Witt/SIPA

Après un score de 7 % aux européennes, les LR se sont mis aussitôt en ordre de marche en vue des prochaines législatives.

«Ce n'est pas une fin, c'est un début. » Après avoir évité la catastrophe dimanche, en recueillant 7 % des voix au scrutin européen, François-Xavier Bellamy confie au Figaro : « Ce n'est pas une fin, c'est un début. Le point de départ, c'était notre score à la présidentielle (4,78 %) et un RN en pleine dynamique. C'est donc le signal d'un nouveau départ. Évidemment, ce n'est pas le point d'arrivée que l'on se donne pour objectif, mais aujourd'hui, c'est le dernier jour du macronisme. »

Après que le Rassemblement national a plus que doublé le score du camp macroniste (32 % versus 14,9 %), la droite persiste et signe ce qu'elle martèle depuis des mois : la fin du « en même temps ». « Emmanuel Macron a joué avec le feu en installant un duo avec le RN, et s'est brûlé, déclare Éric Ciotti. Après le séisme de la présidentielle, LR a engagé son redressement. » La numéro 2 du parti, Annie Genevard, fait état d'une « très violente défaite pour les macronistes ». «

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous