La jeune équipe parisienne compte beaucoup sur l’expérience de son demi de mêlée de 37 ans pour grandir plus vite.
Envoyé spécial à Bordeaux
Pour mesurer le respect que ses partenaires lui vouent, il suffit de relater la réaction spontanée et collégiale de Paul Gabrillagues, Jeremy Ward et Mathieu Hirigoyen – le capitaine, le rude Sud-Af et le gamin – présents jeudi en conférence de presse au Matmut Atlantique, avant la demi-finale contre Bordeaux-Bègles. À la question “vaut-il mieux jouer avec que contre Rory Kockott ?”, trois rires francs et entendus sont tombés. « Vu comment il est pénible, il vaut mieux l’avoir avec nous, reconnaît sans ambages le troisième ligne basque. Rory a énormément d’expérience. Il connaît ce genre de matchs et sait les gagner. Notre équipe est assez jeune, on est tous très excités par ce rendez-vous. Par rapport à ça, il nous amène son leadership, sa mentalité. Je n’en doute pas. Il sera dominant et très pénible pour l’adversaire samedi soir… »
Horripilant pour les uns, génial pour les autres
La réputation du demi de mêlée, vétéran de tant de batailles, n’est plus à faire. À bientôt 38 ans (le 25 juin), le joueur…