Le Père Claude à Paris, ex-cantine de Jacques Chirac, fait son retour

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Claude Perraudin, en 2018, avant la fermeture de son restaurant le Père Claude, survenue en 2021, avenue de la Motte-Picquet, à Paris 15e. François BOUCHON/Le Figaro

CRITIQUE GASTRONOMIQUE - Claude Perraudin revient aux fourneaux du côté de Convention, toujours aussi affamé à défourailler foie gras en terrine, pâté en croûte, ris de veau et bourgogne aux escargots.

Voici l’histoire d’un retour, d’une revanche, vers la ripaille retrouvée, la cuisine de spécialité, «l’ultradition», les fourneaux Fort Chabrol. En prime, le plus improbable des come-back: celui d’un certain Père Claude.

Retour aux affaires. Et lui donc, Perraudin Claude, chef d’airain forgé chez Bocuse et Troisgros avant de monter à Paris et remonter les estomacs. Trente berges de brasserie passées dans le 15e haut bourgeois, avec sa rôtisserie rutilante à tourner des poulets de première, sa cuisine tonitruante à rouler des têtes de veau d’enfer. L’adresse n’avait pas d’autre forte gueule que la sienne et celle de ses menus. Trente glorieuses d’un repaire qui, des années 1980 jusqu’à 2021, aura fait tomber toutes les contenances de la République (Chirac, Hollande en fidèles), de l’édition, des médias et des grands apparts environnants. Pour le meilleur, le pire, ce monde-là plaide la retraite sans jamais y verser. Deux ans durant, Perraudin Claude a tenté, lui, de s’y mettre. Visiblement…

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