De notre envoyé spécial à Lyon
Sur le campus universitaire de Lyon 1 Claude Bernard, l’équipe du Centre international de recherche en infectiologie tente de décrypter une des clés qui pourrait expliquer l’apparition de nombreux cancers. Le bâtiment est modeste. Il fait même pâle figure à côté du centre international de recherche contre le cancer de l’OMS qui se trouve juste en face, de l’autre côté de l’avenue Tony-Garnier.
Mais au moins, ici, les vitres ne tombent pas, contrairement à ce qui se passait dans le précédent immeuble de l’équipe, à quelques dizaines de mètres. « Il faut admettre que nous ne sommes pas trop mal lotis », juge Thierry Walzer, chef du laboratoire, qui après un passage aux États-Unis puis à Marseille, est revenu dans sa ville natale il y a une dizaine d’années. « Dans le domaine de la recherche médicale, beaucoup de collègues travaillent dans de plus mauvaises conditions. »
Le Covid comme précurseur
Dans son bureau, ils ne sont pas moins de six à s’entasser dans deux petites pièces, les yeux…