Open d’Australie : «Si je joue mon tennis imprévisible, j’ai mes chances contre n’importe qui» : peu avant son entrée en lice, Kyrgios se lâche

Alors qu’il rentre dans l’Open d’Australie ce lundi face au Britannique Jacob Fearnley, Nick Kyrgios s’est exprimé dans les colonnes de l’Equipe sur ses ambitions, sur sa carrière et sur la façon dont il imagine son avenir. 

L’Australien a d’abord répondu sur la place qu’il avait dans le tennis actuel : «Je suis important pour ce sport parce que je suis totalement différent des autres joueurs de tennis. Mon style de jeu est unique, je n’ai pas d’entraîneur et j’attire de nouveaux fans. Partout où j’ai joué ces dernières années, les tribunes étaient pleines pour me voir ». 

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L’ancien treizième joueur mondial s’est aussi exprimé sur la confiance qu’il arborait sur le court : «Je me penserai toujours capable de battre n’importe qui. C’est la mentalité qu’il faut avoir. Tous les plus grands athlètes du monde pensent être les meilleurs dans leur discipline. Ce n’est pas quelque chose qui s’apprend, tu as cette croyance en toi ou tu ne l’as pas. Je ne perdrai jamais confiance. Si je joue mon tennis imprévisible, j’ai mes chances contre n’importe qui.»

 

Kyrgios a aussi parlé du choix qui avait été le sien de choisir le tennis au détriment d’autres sports quand il était plus jeune : «Si je pouvais revenir en arrière, sans doute que j’essayerais le basket plutôt que le tennis. Je me serais probablement un peu plus amusé. Un sport comme le basket apprécierait davantage ma personnalité. Mon père m’a obligé à choisir le tennis quand j’avais 14 ans. Il m’a dit : ’’On va abandonner le basket et se concentrer sur le tennis.’’». 

Le joueur de 29 ans a ensuite parlé de la façon dont il imaginait sa vie dans 10 ans : «Je ne vais rien planifier, mais mon objectif a toujours été de prendre ma retraite vers mes 30 ans. Je voudrais avoir une famille d’ici là, passer du temps avec et profiter de tous les efforts que j’ai accomplis. Dans dix ans, je me vois avoir une grande famille, quatre ou cinq enfants, et fumer un gros joint aux Bahamas.» En cas de victoire face à Fearnley, Kyrgios affrontera le vainqueur du match Baez-Cazaux.