11 juin 2024. Quarante-huit heures après les élections européennes, le débat politique est mobilisé par les trois grands enjeux du moment : le soutien à l’effort de guerre de l’Ukraine contre la Russie, la trajectoire de désendettement de la France, les tractations décisives pour le projet politique de la prochaine Commission et la répartition des postes clés de l’Union des Vingt-Sept.
Oublions. Emmanuel Macron a jeté la classe politique dans la lessiveuse de la dissolution. La « clarification » qu’il a souhaitée donne pour l’heure lieu à un pugilat, hystérisé par l’échéance très rapprochée de la date de dépôt des candidatures et le stress des comptes de campagne.
Le thème du pouvoir d’achat en bonne place dans la campagne
La construction du budget 2025 est remise à plus tard. C’est en partie à cause d’elle que le président a choisi de renverser la table, anticipant le vote d’une motion de censure qui, sur le prochain texte financier, aurait eu cette fois de grandes chances d’être votée. Les artifices envisagés, comme l’adoption du budget…