C’est une classe d’actifs financiers moins connue, et sa dénomination anglaise, la plus couramment utilisée par les experts, n’encourage pas beaucoup les épargnants à s’y intéresser. Surtout les plus novices. Même en troquant l’anglicisme «private equity» pour «capital investissement», sa traduction française, le placement conserve un halo de mystère qui peut repousser les moins téméraires. Pourtant, investir son épargne dans l’économie réelle peut avoir un double impact positif: tout d’abord sur les entreprises non cotées en Bourse qui trouvent ainsi moyen de se financer, ensuite sur le patrimoine des investisseurs qui recherchent de la performance. Depuis le 24 octobre 2024, la loi (Industrie verte) oblige les assureurs à intégrer dans leurs contrats d’assurance-vie et plans épargne retraite sous gestion pilotée une dose minimale de private equity (entre 2% à 15% selon le contrat et le profil de l’investisseur). Faut-il aller au-delà? Investir en direct dans des fonds en dehors de l’enveloppe fiscale de l’assurance-vie ou du PER? Les rendements publiés chaque année, et qui dépassent ceux du CAC40, plaident en ce sens. Mais à condition d’agir en investisseur avisé car le risque de perte en capital est aussi plus élevé, noté 7 par l’autorité des marchés financiers( AMF), soit le niveau le plus fort. Voici quelques conseils judicieux pour bien investir.
Faire le tri parmi les fonds
Investir en private equity…