C’est la grande leçon des Mille et Une Nuits : tant qu’il y a une histoire à raconter, on ne meurt pas. Après les européennes, quel récit la droite racontera-t-elle ? Tout dépendra du score. Une chute à moins de 5 % ou un rebond à deux chiffres ? Après le scrutin du 9 juin, la droite devra regarder son avenir dans les yeux. Et convaincre, comme Shéhérazade face au sultan, qu’elle a encore quelque chose à raconter. À l’aube d’une nouvelle étape cruciale, Les Républicains (LR) anticipent tous les scénarios.
Réinstallé à la tête de cette nouvelle bataille européenne, François-Xavier Bellamy reste concentré sur l’objectif d’une réussite. Mais pour la droite, cette échéance pose des questions existentielles. Tellement vastes que certains chez LR donnent parfois le sentiment de faire le dos rond en serrant les dents, comme si ce rendez-vous n’était au fond qu’un bref orage à traverser. « Les chefs font le service minimum », se plaignent certains Jeunes LR, parfois exaspérés. Un…