À partir de quel revenu est-on considéré comme riche ? Dans un pays champion de la pression fiscale, cette question a des implications très concrètes. À peine arrivé à Matignon, Michel Barnier avait fait savoir que les plus fortunés seraient sollicités pour participer à l’effort nécessaire de redressement des comptes publics. Aussitôt, des questions ont émergé dans l’opinion publique : qui sont ces Français fortunés qui verront leurs impôts augmenter l’année prochaine ?
Sont-ils dans les deux dernières tranches de l’impôt sur le revenu, dont on disait qu’elles risquaient de ne pas être indexées sur l’inflation ? À une semaine de la présentation du projet de loi de finances, Laurent Saint-Martin, ministre des Comptes publics, a tenu à apaiser les inquiétudes. « Nous parlons vraiment des plus fortunés », soit « 0,3 % » des ménages, a déclaré le ministre sur le plateau de France 2.
À lire aussiRetour de l’ISF, taxation des héritages... Comment le Nouveau Front populaire veut faire payer les riches
Plus tard, ce jeudi, son ministère…