Agression devant la préfecture de police de Paris : le suspect était placé sous OQTF
Toujours le flou sur ses motivations. Un nouveau bilan porte à cinq le nombre de policiers légèrement blessés, après qu'un homme a tenté de s'emparer de l'arme d'un policier devant la préfecture de police de Paris mardi 5 février. "Trois fonctionnaires ont été légèrement blessés", avait affirmé plus tôt dans l'après-midi le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez.
Le suspect a asséné un coup de poing au visage d'un brigadier-chef puis, en tentant de l'interpeller, les fonctionnaires ont été blessés avec un morceau de verre que tenait le suspect. "Un des policiers souffre d'une coupure à la main, un autre d'une fracture à un doigt", a pour sa part détaillé le parquet.
D'après les premiers éléments de l'enquête, l'agresseur interpellé est un homme de 23 ans, né en Somalie, visé par une obligation de quitter le territoire depuis septembre 2023, selon les informations de franceinfo. Il a été placé en centre de rétention administratif en janvier 2024, puis libéré par le juge des libertés et de la détention en avril 2024 au terme du délai maximum autorisé.
Le parquet national antiterroriste suit de près la situation
Reste que, pour l'heure, il n'y a aucune certitude sur ses motivations. C'est d'ailleurs l'une des priorités des investigations menées par la police judiciaire parisienne : l'agresseur a crié plusieurs fois "Allah Akbar", selon le préfet de police de Paris, citant lui-même les fonctionnaires visés. Mais Laurent Nunez précise aussi que, d’après les premières informations recueillies, le suspect a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Le parquet national antiterroriste qui suit de près la situation, ne s'est pas saisi de l'enquête à ce stade.