Automobile, agriculture, énergie… La Terre, future nouvelle frontière de l’économie spatiale
L’industrie spatiale a atteint un point d’inflexion. Pendant des décennies, elle a été dominée par les constructeurs de fusées, de satellites et d’équipements. Désormais, ce sont les industries non spatiales - automobile, aéronautique, agriculture, logistique, énergie…- qui prennent le relais, en utilisant de façon massive des services à base de données spatiales. En 2023, les ventes mondiales cumulées des industriels historiques faisaient encore, avec 330 milliards de dollars, jeu égal avec celles (300 milliards) générées par les industries non spatiales.
Mais la courbe s’inverse. L’économie spatiale devrait générer 1160 milliards de chiffre d’affaires en 2030, dont 525 milliards réalisés par les pure players, selon un rapport sur le « nouvel horizon de l’économie spatiale », publié ce mardi 9 avril par le cabinet McKinsey, en partenariat avec le Forum économique mondial. En 2035, les industries non spatiales représenteront 60 % des ventes cumulées (1800 milliards) et douze filières…