Les événements sportifs, une arme politique à double tranchant pour les présidents

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De gauche à droite : François Mitterrand lors de la victoire en Coupe d'Europe, en 1984 ; Jacques Chirac après celle de 1998 en Coupe du monde ; François Hollande lors de la finale de la Coupe d'Europe 2016 ; Emmanuel Macron durant celle de la Coupe du monde 2018. Bettmann Archive / Bettmann Archive  / Getty Image / Sygma via Getty Images / Langevin Jacques / Sygma via Get / REUTERS / POOL New / REUTERS / REUTERS / Sputnik Photo Agency / REUTERS

ANALYSE - Emmanuel Macron devra trouver la ligne de crête entre l’envie de capitaliser et les procès en récupération.

Il attend ce moment depuis sept ans. Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 sont enfin lancés, Emmanuel Macron sait que les yeux du monde entier sont braqués sur la France. Tant sur le plan de la compétition sportive, que sur l’organisation de cet événement planétaire. Mais à travers le pays, n’est-ce pas lui qui sera jugé du plus ou moins bon déroulé des festivités ? Malgré une dissolution hasardeuse et des législatives incertaines, dont l’issue peine à apparaître, le président de la République entend bien profiter de cette quinzaine qui s’ouvre pour en faire une parenthèse enchantée. Une « nouvelle page », ainsi qu’il l’a qualifiée mardi au « 20 Heures » de France 2, où la nation serait « à nouveau enthousiaste et unie »

« Si les JO peuvent avoir un effet, c’est d’associer l’image du chef de l’État à un événement heureux, à des victoires, analyse Arnaud Mercier, professeur en communication à Paris II. Mais ça ne dure…

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