La baisse des prix de l’électricité de gros partie pour durer deux ans

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Des lignes à haute et très haute-tension transportent l’électricite produite par la centrale nucléaire de Cattenom (Lorraine) vers les grandes agglomérations et les sites industriels de la région. EDF a œuvré à faire remonter significativement les capacités de production de ses centrales nucléaires. Caroline Paux / Hans Lucas via Reuters Connect

La grande majorité des particuliers n’en profitera pas cette année. Les entreprises sont plus chanceuses.

Qu’il semble loin le temps où les consommateurs se demandaient s’ils auraient de l’électricité. Une époque où certaines entreprises, poussées par l’angoisse d’être privées d’un accès à l’énergie, avaient accepté de signer des contrats d’approvisionnement au pic de la crise, à 1000 euros du mégawattheure (MWh). C’était en 2022. La production d’électricité nucléaire d’EDF était en berne, affectée par les conséquences de la découverte de microfissures (CSC) sur des pièces de tuyauterie de certaines centrales. La guerre en Ukraine faisait craindre des ruptures d’approvisionnement de gaz.

Depuis, la donne a changé: la production d’électricité est repartie en France, l’offre de gaz, et notamment de GNL, est abondante. Les prix de l’électricité ont décroché. «En moyenne, les prix calendaires - c’est-à-dire le prix moyen de l’électricité achetée sur un an - se situaient dans la zone des 200 euros du MWh en 2022. Et ils continuent de baisser: ils ont été autour de 130-150 euros avant décembre 2023…

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