Ma carrosserie ou mon pare-brise ont été abîmés par la grêle : voici les 3 réflexes à adopter
Depuis 10 jours, les tempêtes de grêle font rage dans l’hexagone : d’abord en Île-de-France le 3 mai dans l’après-midi, puis dans le Sud-Ouest le samedi 10 mai, avant que ces orages dévastateurs touchent le sud du pays le dimanche 11 mai.
Ces épisodes restent le cauchemar des automobilistes - dont de nombreux avait déjà retrouvé la semaine dernière leur voiture pleine de bosses, avec des impacts sur le pare-brise, ou même des vitres réduites en miettes. Passé l’état de choc qui prédomine lorsque l’on retrouve sa voiture en bien mauvais état, Le Figaro a recensé les trois bons réflexes à adopter face à cette situation.
Vérifier sa couverture assurantielle
L’’indemnisation de votre véhicule endommagé par la grêle dépend du type de contrat d’assurance auto auquel vous avez souscrit. Rares sont les assurances au tiers qui couvre les dommages dus aux intempéries et même aux catastrophes naturelles (la MAIF fait exception). Pour être couvert, il est donc souvent nécessaire de souscrire à une assurance tous risques, comprenant la garantie bris de glace, et celle due aux intempéries.
Contacter rapidement votre assureur
Ne tardez pas, une déclaration hors délai à votre assurance peut entraîner une déchéance de garantie et donc une absence d’indemnisation. Concrètement, vous disposez d’un délai légal de 5 jours ouvrés pour déclarer le sinistre à votre assurance à partir du moment où vous découvrez les dégâts.
Dans le cas où le gouvernement déclare un état de catastrophe naturelle, un délai de 30 jours (après publication de l’arrêté interministériel) remplace le délai habituel de 5 jours ouvrés applicable aux sinistres autos classiques.
Documenter en détail les dommages
C’est un moment un peu rébarbatif, mais il faut prendre le temps de noter la date, l’heure, le lieu de l’incident, et de décrire les circonstances de l’orage de grêle. Ensuite, il est indispensable de photographier l’ensemble des dégâts causés par la grêle sur votre véhicule. Capturez alors la carrosserie sous tous ses angles, en veillant à bien documenter chaque impact, bosse ou fissure. N’oubliez pas de photographier également les vitres, pare-brise ou toit ouvrant endommagés. Et pour le mieux, il faut également photographier la voiture avec sa plaque d’immatriculation, et une vue d’ensemble «pour situer les dommages dans leur contexte».
Pour documenter précisément la taille des impacts, il est nécessaire de prendre un objet de référence au moment de photographier, par exemple, placez une pièce de monnaie ou une règle à côté des impacts, cela donnera une idée de l’échelle. La doctrine reste la suivante : « plus votre dossier sera précis et illustré, plus la gestion de votre sinistre sera rapide et efficace». Il ne sera donc jamais exagéré de fournir une capture d’écran d’une alerte météo, ou de numéroter vos photos sous la forme d’un inventaire précis des dommages.