Loin de l’euphorie des milieux économiques, les Big Pharma se méfient de Donald Trump

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Le secrétaire américain au logement Scott Turner, le secrétaire à la santé Robert F. Kennedy Jr. et le PDG de Google Sundar Pichai assistent à la cérémonie d’investiture de Donald Trump. SAUL LOEB / REUTERS

DÉCRYPTAGE - La nomination de Robert Kennedy Jr., un antivax, à la tête du ministère de la Santé inquiète. Cependant, la précédente Administration Biden avait mis sous pression le secteur comme jamais.

La tech est sur un petit nuage, la pharma dans le brouillard. Les premiers pas de Donald Trump en tant que président pour la seconde fois réjouissent les milieux économiques outre-Atlantique, à l’exception de l’industrie pharmaceutique. 

Annoncer la nomination d’un « antivax » à la tête du ministère de la Santé et provoquer dans la foulée une dégringolade du cours de Bourse de Pfizer, Moderna et BioNtech : le deuxième mandat de Donald Trump a bien mal commencé du point de vue des Big Pharma (grands laboratoires). 

D’autant plus que Robert Kennedy Jr. n’est pas la seule personnalité contestée à avoir été promue par le nouveau président dans le secteur de la santé. C’est un médecin plus habitué des plateaux de télévision que des revues scientifiques, le Dr Mehmet Oz, qui vient d’être placé à la tête de Medicare et de Medicaid, les deux institutions qui tiennent lieu de Sécurité sociale aux États-Unis. 

C’est encore un homme politique connu…

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