De longue date, le web et le dark web sont truffés de recettes de confection d’explosifs, et les criminels, terroristes ou de droit commun, trafiquent des engins de destruction plus ou moins efficaces dans leur cuisine ou leur salle de bains. Mais, dans ce tableau, une récente affaire, survenue dans l’est de la France, intrigue les services de sécurité. Même si elle souligne aussi que, en 2024, la menace des bricoleurs de la mort, dans le domaine de la criminalité organisée ou du terrorisme, est presque devenue banale.
L’histoire commence à Belfort dans la semaine du 27 mai dernier. Une information anonyme parvient à la police nationale. Et, dans le contexte d’alerte maximale que connaît la France, le « tuyau » est pris très au sérieux. Il mène les policiers dans un établissement de la ville appartenant à une célèbre chaîne hôtelière.
À lire aussi«L’attaque mortelle à Crépol signe l’extension de la criminalité jusqu’aux zones rurales»
Dans une des chambres, du type de celles empruntées par les voyageurs de commerce, les policiers font une inquiétante découverte : de la poudre noire…