«Beaucoup nous voient comme une secte» : comment les addicts du running ont construit leur communauté

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«Beaucoup nous voient comme une secte» : comment les addicts du running ont construit leur communauté

Ce dimanche 7 avril, des milliers de coureurs sont attendus pour le marathon de Paris. ALAIN JOCARD / AFP

RÉCIT - Applications, «community run»... Ces dernières années, et alors que le Marathon de Paris a lieu ce dimanche 7 avril, la passion pour la course à pied s’est muée pour certains sportifs en un véritable vecteur de sociabilité. Des adeptes voient même dans ces communautés une nouvelle «famille».

Marie* et Julien* se sourient. Et pour cause, les deux addicts de la course à pied viennent de se fiancer devant un paysage époustouflant, au Canada. Pour trouver cet «endroit magique», Julien a redoublé d’énergie en cherchant sur Strava, une application de sport, le «spot» qui lui permettrait de poser le genou à terre. «Je connais très bien l’app, mais c’est normal, je l’utilise tous les jours, c’est devenu mon seul et unique réseau social», lance tout sourire le jeune consultant de 29 ans. Derrière l’anecdote romantique se cache donc une véritable passion.

Trajet, temps, «like», trophées… La plateforme offre de multiples possibilités pour améliorer ses performances sportives. Comme Julien, bon nombre d’utilisateurs s’y adossent pour préparer des courses telles que le marathon de Paris, qui se tient ce dimanche 7 avril. «On suit très précisément son propre niveau en course, mais aussi celui des autres. Cela nous pousse à aller plus loin», assène-t-il d’emblée. Strava ne réunit pas moins…

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