Le gouvernement israélien répète souvent que les 2 millions de Palestiniens de la bande de Gaza sont les otages du Hamas. Ce n’est pas faux, dans la mesure où ce mouvement islamiste, affilié aux Frères musulmans, n’a jamais pris la peine de consulter démocratiquement les habitants de Gaza depuis qu’il a pris le contrôle de ce territoire par la force en 2007.
Mais est-ce une raison pour détruire systématiquement les infrastructures et les immeubles d’habitation de cette terre de 365 km2, peuplée de 2 millions de Palestiniens, et sous occupation par Israël depuis 1967 ? L’armée israélienne ne pousse-t-elle pas trop loin sa tactique du transfert de risques (un minimum de risques pour ses soldats, un maximum de risques pour les civils palestiniens, même si elle ne les prend jamais pour cible intentionnellement) ? N’est-elle pas gênée par l’ampleur des dégâts collatéraux qu’elle commet dans sa traque des terroristes du Hamas ? Est-il légitime de détruire cent maisons simplement…