Avec en vue l’élection présidentielle, Gabriel Attal soigne sa stature internationale. C’est à Israël que l’ancien premier ministre a réservé une de ses premières visites pour témoigner de son « soutien philosophique » à un État qui doit « se défendre » et « se faire respecter ». Sur le site du festival Nova, l’un des lieux du massacre du 7 octobre 2023, il a évoqué le traumatisme des Israéliens puis s’est rendu à la lisière d’un kibboutz avec, au-delà du grillage, les immeubles éventrés de Gaza.
Mais, nous dit-on dans un de nos quotidiens qui le cite, il ne partage pas les mots de l’ancien ambassadeur français dans le pays, qui parle de l’« hubris militaire » d’Israël, pas plus que ceux de l’ancien ministre Hubert Védrine, qui parle de « nettoyage ethnique » : « Quand on est au chaud à Paris sur son canapé, que l’on n’a pas subi ce qu’ont subi les Israéliens, on est mal placé pour donner des leçons de morale. » Et avec près de 50 000 morts à Gaza dont deux tiers de femmes et d’enfants, il s’assoit dans un fauteuil ?
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