13h ce lundi. Loïs Boisson, la dernière représentante hexagonale en simple – hommes et femmes confondus – effectue son entrée sur le court Philippe-Chatrier. La 361e mondiale est accueillie par de timides applaudissements, provenant de tribunes aux trois quarts vides. Une triste image. Hélas coutumière sur le court central à l’heure du déjeuner. À croire que certains spectateurs, souvent parmi les plus aisés ou fortunés pour s’offrir des places au plus près de l’action, viennent davantage pour le plaisir de déjeuner en terrasse à Roland-Garros que pour voir du tennis et soutenir les Bleu(e)s. L’esprit cocardier, d’accord, mais après un bon tournedos façon rossini et une petite douceur en guise de café gourmand.
Ou bien était-ce un simple phénomène «gueule de bois» au lendemain d’un week-end de fête dans la capitale à célébrer le titre de champion d’Europe du Paris SG ? Toujours est-il que le contraste était saisissant lors d’un premier set disputé dans une ambiance insipide tranchant…