«Humainement, c’est stressant»: à l’Assemblée, la difficile valse entre ex-ministres et suppléants à chaque remaniement

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Élisabeth Borne et Olivier Véran (ici en octobre 2023, à l’Assemblée), vont reprendre leur poste de parlementaire au Palais Bourbon. EMMANUEL DUNAND/AFP

RÉCIT - Plusieurs ministres n’ayant pas été reconduits au sein du gouvernement Attal débarqueront dans les prochaines semaines sur les bancs du Palais Bourbon. Une situation guère facile à vivre pour les ministres rétrogradés mais aussi pour leur suppléant.

Lorsqu’elle est entrée à l’Assemblée nationale, il y a moins d’un an, Geneviève Darrieussecq est repartie de zéro. Après six ans au gouvernement, loin du tumulte, il lui a fallu apprivoiser cet Hémicycle qu’elle côtoyait, alors ministre, seulement un jour par semaine, lors des traditionnelles questions au gouvernement. «C’était plutôt une découverte. Dès mes premiers pas, je me suis mise dans une position d’observation», raconte la désormais députée des Landes. Comme elle, une poignée de ministres n’ayant pas été reconduits au sein du gouvernement de Gabriel Attal débarqueront dans les prochaines semaines sur les bancs du Palais Bourbon.

Lors de sa passation de pouvoirs, mardi dernier, Élisabeth Borne s’est ainsi réjouie de «continuer à servir» son pays en tant que députée du Calvados. L’ex-locataire de Matignon, qui n’a jamais connu la vie de parlementaire, pourrait retrouver certains de ses anciens ministres, comme Clément Beaune (Transports), Olivier Dussopt (Travail) et Olivier Véran

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