Record de titres, surnom, une policière en défense... 7 choses à savoir sur l’Allemagne, adversaire des Bleues à l’Euro

L’Allemagne a le record de sacre à l’Euro

Sur les treize éditions du championnat d’Europe féminin, l’Allemagne est repartie huit fois avec le trophée. Elle a outrageusement dominé le football du Vieux Continent entre 1995 et 2013 avec six titres d’affilée. C’est aussi la deuxième nation la plus sacrée en Coupe du monde (2) derrière les États-Unis (4). Aux Jeux olympiques, son bilan est de quatre médailles de bronze et une en or, à Rio de Janeiro en 2016. À titre de comparaison, la France n’a jamais gagné une grande compétition.

Bourreau des Bleues il y a trois ans...

L’équipe de France avait atteint les demi-finales de l’Euro pour la première fois il y a trois ans, en Angleterre. Elle n’est pas allée plus loin. Un doublé de l’attaquante Alexandra Popp (40e, 76e), qui a pris sa retraite internationale depuis, a stoppé l’élan bleu (défaite 2-1). «Ça ne s’est pas joué à grand-chose»regrettait Selma Bacha. La latérale gauche, qui sera titulaire ce samedi (21h), promettait : «Un jour, cette équipe de France fera vibrer le monde entier.»

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...et futur adversaire en Ligue des nations

Peu importe l’issue du quart de finale, Françaises et Allemandes se retrouveront les 24 et 28 octobre, en demi-finale de la Ligue des nations. La manche retour se disputera dans l’Hexagone, à Caen. La première édition avait été remportée en février 2024 par l’Espagne, en finale contre la France (2-0).

Giflée par la Suède la semaine dernière

C’est un drôle de dernier match de la phase de groupes qu’a vécu l’Allemagne le 12 juillet dernier. Elle a ouvert le score rapidement (Jule Brand, 7e) avant d’encaisser deux buts, suivis d’un carton rouge pour Carlotta Wamser (31e). Lourde défaite (4-1) à l’arrivée. «On doit vite passer à autre chose et recharger les batteries» en vue des quarts de finale, soufflait la capitaine allemande Janina Minge. «Elles vont certainement se remobiliser», a prévenu Laurent Bonadei.

Même si elle a ouvert le score, Jule Brand n’a pu empêcher le naufrage de l’Allemagne face à la Suède. Matthew Childs / REUTERS

Troisième nation mondiale

Depuis la fin de l’année dernière, l’Allemagne occupe la troisième place du classement Fifa, derrière les États-Unis et l’Espagne. Depuis vingt ans, elle n’est jamais sortie du top 6. Elle a décroché la médaille de bronze aux JO de Paris 2024. De quoi oublier la catastrophe du Mondial 2023 où elle avait été éliminée dès la phase de groupes.

Son surnom prête à débat

Tous les fans de football connaissent le surnom de l’équipe d’Allemagne masculine : la «Mannschaft». Un sobriquet très basique puisqu’il se traduit par «l’équipe». Pour les femmes, c’est «DFB-Frauen», DFB étant l’acronyme de la fédération allemande de football, et «Frauen» voulant dire «Femmes». «Notre nation se montre particulièrement sobre» sur les surnoms, déplore le quotidien Neue Osnabrücker Zeitung .

Ce dernier a même soumis des idées à travers un sondage sur ce site. Des surnoms anglais (Golden Eagles, Golden Girls) ont les faveurs des internautes devant les «Stollen-Schwestern» (les sœurs Stollen, en référence à un gâteau traditionnel allemand) ou la «Frauschaft», version féminine de la Mannschaft. À vous de choisir votre favori.

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Minge, la policière qui veille

Capitaine lors des deux derniers matches de l’Allemagne, Janina Minge a, pendant un temps, fait comme la plupart des femmes footballeuses dans le monde : garder un second emploi à côté du ballon rond. En 2019, à 20 ans, elle a rejoint les forces de police de Bade-Wurtemberg.

Elle a officié comme agent de police au service de patrouille jusqu’à son transfert à Wolfsburg en 2024. La défenseuse, cadre de la sélection allemande, a même remporté en 2022 le championnat d’Europe spécifique à sa profession, organisé tous les quatre ans par l’Union sportive des polices d’Europe (USPE).

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