Tuer Harry Potter pour rester écrivain: J. K. Rowling ou l’auteur la plus libre du monde
- Adulée pendant vingt ans pour son œuvre vectrice de tolérance et d’inclusion, l'auteur de « Harry Potter », écrivain vivante la plus célèbre du monde, est devenue une paria pour ses fans les plus progressistes. Un parcours sinusoïdal, mélange de succès express mais aussi de méfiance vis-à-vis de ce succès, sur lequel « Le Figaro » se retourne cet été.
Pour qui dispose d’une heure de temps libre, il est une recherche instructive à mener. Elle consiste à taper le nom de J. K. Rowling sur Twitter suivi d’une formule telle que « elle a tout gâché », « quel dommage » ou « une vraie dégringolade ». On trouve alors des dizaines de messages d’admirateurs choqués par les déclarations répétées de l’auteur de Harry Potter sur la transidentité alors qu’« elle aurait pu être la romancière la plus aimée du monde » ou « se la couler douce dans son château ». « Tout ce qu’elle avait à faire, c’était se taire », vitupère l’un d’eux.
En 2023 , dans le podcast « Les procès en sorcellerie de J. K. Rowling », la Britannique, âgée de 59 ans et mondialement célèbre pour ses livres depuis vingt-cinq ans, s’est attardée sur cette idée qu’elle aurait pu « être aimée pour toujours » si elle ne menait pas ce qu’elle nomme « une lutte pour les femmes…