Depuis trois ans, la métropole de Rouen (Seine-Maritime) surveille la vingtaine de nurseries à poissons installées sous les pontons du port de plaisance, pour servir d’abris aux espèces. Le port de Rouen a été le premier port fluvial à tester les « Biohut » largement déployés en Méditerranée. Les premiers bilans sont encourageants et révèlent une restauration de la biodiversité dans la Seine.
Environ 400 animaux s’épanouissent dans ces habitats artificiels. Une fois par an, les casiers sont remontés à la surface et les espèces qu’ils contiennent (anguilles, crevettes…) sont comptées et mesurées, puis remises à l’eau dans leurs nurseries à l’abri des prédateurs.
Au fil des ans, la faune aquatique s’agrandit et le relevé effectué le 12 juin 2025 affiche deux fois plus d’animaux qu’il y a deux ans. « D’un territoire qui n’a plus connu que deux ou trois espèces de poisson, on est aujourd’hui entre 20 et 25 », se félicite Hugo Langlois, conseiller métropolitain en charge de la biodiversité. C’est le signe que la qualité de l’eau de la Seine s’est grandement améliorée.
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