Pourquoi les prix alimentaires continuent de reculer

C’est une page qui se tourne, enfin. Provoquée par la flambée des prix des matières premières fin 2021 et la guerre en Ukraine à partir de 2022, la crise inflationniste touche bel et bien à sa fin. Mieux, depuis neuf mois maintenant, les étiquettes dans les rayons alimentaires des hypers, supermarchés et supérettes de proximité baissent doucement (entre - 0,2% et - 0,5%, chaque mois) avec, selon le dernier pointage de l’institut Circana, un recul de 0,3% en avril par rapport à mars.

Les ménages ne ressentent probablement pas cette légère déflation alimentaire lorsqu’ils font leurs courses, les prix s’affichant sur les étiquettes en rayon restant toujours très élevés par rapport au niveau d’avant-crise. Et pour cause : en seulement deux ans, en 2022 et 2023, ils ont explosé de plus de 20%, modifiant alors les comportements de nombre de consommateurs contraints aux arbitrages en privilégiant davantage les produits moins chers. Et bouleversant en conséquence le secteur de la grande distribution

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