Comment le gouvernement maintient la sécurité en région face à la mobilisation de policiers pour les JO

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Le 25 juillet, à la veille de la cérémonie d’ouverture des JO, à Paris, la préfecture de police de la capitale pouvait s’appuyer sur « 17.500 policiers déplacés de la province à Paris ». Yves Herman / REUTERS

Le ministère de l'Intérieur a eu recours à différents leviers pour conserver une présence policière sur l'ensemble du territoire, en cette saison estivale.

Dégarnie par les JO, la sécurité des Français en dehors de la capitale ? À en croire le ministère de l’Intérieur, ce serait faire un mauvais procès au gouvernement que de présenter ainsi la chose. Il y a bien quelques élus qui râlent. Mais, à en croire Beauvau, le seul motif de récrimination audible serait la suppression, pour de nombreuses villes côtières, des CRS nageurs sauveteurs envoyés d’ordinaire en renfort estival.

Selon les chiffres du syndicat Unité-SGP-FO, 280 CRS nageurs sauveteurs assuraient la sécurité sur les plages et quelques grands lacs l’an dernier. Contre 734 en 1981. C’est dire si la mission s’était étiolée au fil des ans. Il a fallu, pour compenser, recruter d’autres personnels pour surveiller les baignades, aux frais des communes. Parfois, l’État a payé des formations ad hoc à des personnels non policiers, pour éviter la rupture de service.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, n’a pris personne en traître : dès l’an dernier…

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