COP28: «Le pétrole ou le climat»

Avant même la fin du mois de novembre, il est déjà certain que l’année 2023 va être la plus chaude depuis le début des enregistrements météorologiques. Un signe de plus que le réchauffement s’accélère, avec des effets catastrophiques que la France commence déjà à subir, entre canicules et inondations. Rapport après rapport, les experts nous avertissent que le monde est loin de réagir assez vite: les engagements pris par les pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre embarquent la planète sur une trajectoire de 2,9 °C de plus que la moyenne préindustrielle.

Dans ce contexte, difficile de penser que la COP qui commence ce 30 novembre à Dubaï sous la présidence de Sultan al-Jaber, PDG de la plus importante compagnie pétrolière des Émirats arabes unis, puisse changer quoi que ce soit à la crise climatique en cours. Il ne faudra pas attendre de miracle de cette 28 conférence sur le climat, pas plus que les années précédentes d’ailleurs, et il serait injuste d’en faire peser la…

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