Dans les geôles israéliennes, «on entendait crier en permanence»: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

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Dans les geôles israéliennes, «on entendait crier en permanence»: le récit de l’envoyé spécial du Figaro

Des forces de sécurité israéliennes le 24 novembre, devant les portes de la prison d’Offer, située en Cisjordanie, près de Ramallah. Ilia Yefimovich/picture-alliance/dpa/AP Images

RÉCIT - Depuis le 7 octobre, l’État hébreu est accusé de tortures particulièrement cruelles envers les détenus gazaouis.

Envoyé spécial à Jérusalem et Ramallah

C’est un trou noir dont on peine encore à discerner les contours. Après plus de cinq mois de guerre, un épais secret enveloppe les lieux et conditions de détention des Palestiniens de Gaza capturés par l’armée israélienne. Malgré les demandes insistantes d’ONG spécialisées dans la défense des droits humains, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n’a toujours pas eu accès aux bases militaires sur lesquelles ils sont interrogés, souvent durant plusieurs semaines, après avoir été appréhendés.

L’armée ne dévoile ni leur nombre, ni leurs identités et se refuse à commenter les accusations de mauvais traitements qui filtrent hors de ces camps. Selon le quotidien Haaretz, 27 prisonniers originaires de Gaza y auraient trouvé la mort depuis le massacre du 7 octobre. Chaque décès ferait l’objet d’une enquête confiée au parquet militaire. Le principal camp identifié par les médias israéliens se trouve sur la base de Sde Teiman, non loin de Beersheva…

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