Pourquoi la réforme de l’audiovisuel public inquiète les télés et les radios privées

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Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, Sibyle Veil, présidente de Radio France, et Marie-Christine Saragosse, présidente de France Médias Monde, en 2018. ROMUALD MEIGNEUX/SIPA / SIPA

DÉCRYPTAGE - Le texte sera examiné mardi et mercredi en première lecture par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale.

La réforme de l’audiovisuel public s’annonce explosive… y compris pour les acteurs du privé. Les grandes manœuvres sont sur le point de débuter : le projet de loi est examiné à partir de ce mardi en commission à l’Assemblée nationale, avant d’être débattu dans l’Hémicycle les 23 et 24 mai prochain. Et, s’il a longtemps laissé planer le suspens, le gouvernement affiche désormais officiellement la couleur. Les différentes entreprises de l’audiovisuel public, France Télévisions, Radio France, France Média Monde et l’INA vont devoir fusionner, au pas de charge de surcroît. L’horizon a été fixé au 1er janvier 2026. La création d’un holding, début janvier 2025, n’étant qu’une simple étape.

De quoi mettre tout le paysage audiovisuel français sous haute tension. Si elle inquiète une partie des acteurs du service public, cette réforme pourrait surtout laisser un goût amer à leurs homologues du privé, qui espéraient voir leur carcan réglementaire s’assouplir. Le texte, qui s’appuie sur une proposition…

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