Jean-Pierre Robin: «Le FMI ne pourrait pas sauver la France de la faillite car il n’en a pas les moyens financiers»

Réservé aux abonnés
Le FMI se définit lui-même « comme un prêteur en dernier ressort » finançant les États auxquels plus personne d'autre ne veut faire crédit. Vladimir - stock.adobe.com

ANALYSE - L’épouvantail qu’avait agité Bruno Le Maire d’une mise sous tutelle de la France par le FMI, en cas de victoire du RN ou du Nouveau Front populaire aux législatives, se heurte à une réalité : le PIB et l’endettement public de notre pays sont trop importants.

Avec le « toujours plus » de dépenses publiques, de déficits et de dette, un spectre hante les esprits sensés : « la mise sous tutelle du FMI» (Fonds monétaire international). 78 % des chefs d’entreprise le redoutent, selon la Confédération des PME (CPME) qui parle au nom de ses 238.000 adhérents. Durant la compagne des législatives, Bruno Le Maire, en tant que ministre des Finances et orfèvre de l’endettement, avait lui aussi agité l’épouvantail de « la mise sous tutelle de la France par la Commission européenne et le FMI » au cas où le Rassemblement national ou le Nouveau Front populaire exerceraient le pouvoir.

Du FMI, l’organisation internationale censée assurer une certaine stabilité monétaire et qui s’apprête à célébrer son 80e anniversaire le 22 juillet, on a dit que c’étaient « les trois lettres les plus détestées au monde ». En témoignent les centaines de programmes d’austérité qu’il a mis en place depuis sa fondation chez ses 190 États membres, dont certains sont…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous