À Montmartre, les sept vies d’Auguste Herbin

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«Les Joueurs de boules no 2» (1923), par Auguste Herbin. ADAGP, Paris

EXPOSITION - Le musée de la Butte remet sous les projecteurs ce peintre, pionnier de l’art abstrait, à deux pas du Bateau-Lavoir, là où il avait son atelier.

Au Cateau-Cambrésis, le département du Nord finalise le chantier d’extension du musée. Henri Matisse, enfant de cette petite ville, y est roi, et la partie de sa collection conservée sur place, fort riche. Pas moins de 785 œuvres, soit près de la moitié du fonds. L’autre peintre et enfant du pays (il est né également dans une famille de tisserands, en 1882, à Quiévy, tout proche), Auguste Herbin, y est également présenté. Mais il devrait l’être encore mieux une fois les salles réagencées. Ce sera pour la fin septembre.

En attendant, c’est à Paris, au Musée de Montmartre, juste en surplomb de la vigne de la rue Cortot, que le souvenir de ce pionnier de l’abstraction française est ravivé. Pourquoi? Parce qu’en 1909 Herbin a succédé à Picasso dans son mythique atelier du Bateau-Lavoir, à deux pas de là. Et il y est demeuré dix-huit ans. Sur deux étages, les enfilades de petites salles dévolues aux expositions temporaires ne sont pas de trop pour retracer une carrière changeante et brillante…

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