Wes Ball: «La Planète des singes traite le savoir comme un virus»

C’est la première franchise de science-fiction du cinéma. Et la plus ancienne. Sortie en 1968, la même année que 2001, l’odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, La Planète des singes a été un immense succès critique et public, à la surprise générale. Ce film de Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston transposait librement le livre de Pierre Boulle (dont Hollywood avait déjà adapté Le Pont de la rivière Kwaï, en 1957). L’intrigue met en scène un monde inversé.

Des astronautes débarquent sur une planète inconnue dominée par une société simiesque intelligente, mais on s’aperçoit à la fin qu’il s’agit de la Terre. Conte philosophique autant que récit d’anticipation, voire fable satirique, les films de cette saga offrent au fil des décennies une vision pessimiste de l’avenir de l’humanité. Presque dix ans avant des séries phénomènes telles que Star Wars (1977), Alien (1979), Star Trek (1979) ou Terminator (1984), la saga est surtout passée à la postérité, car elle aborde des thématiques qui…

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