Anne Hidalgo s'en est prise, il y a quelques jours, à ceux qui, plutôt que de vivre l'enthousiasme olympique, cèdent aux « gnagnagnas ». Cette formule un peu pauvre visait sans doute ces banlieusards qui ne peuvent plus atteindre Paris en voiture, dépendent des humeurs de la SNCF, sont bringuebalés dans des rames de métro transformées en boîtes à sardines et qui, même quand ils enfourchent le vélo, ne savent pas comment franchir la Seine. Le simple usager connaissait le « un train sur cinq en raison d'un mouvement social », il découvre le « un pont sur trois en raison d'un événement sportif ». Après le 23 juin et la baignade de notre maire, faudra-t-il traverser le fleuve à la nage ?
Malheur pourtant à celui qui ne déborde pas de joie à l'idée de passer des heures dans une éprouvante et impossible traversée de Paris ! On lui dira qu'il est bien scrogneugneu, puisque c'est « une fois par siècle ». Mais c'est justement ceux qui ont au cœur l'esprit olympique et…