C’est un petit groupe de députés qui attise plus que jamais les convoitises. Crée en 2017, les Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), qui se placent au centre de l’échiquier politique, pourraient bien être indispensables au futur gouvernement pour se rapprocher d’une majorité absolue. « On va tous être appelés, c’est certain », se marre l’un de ses parlementaires, réélu ce dimanche. Ni le Nouveau Front populaire ni le camp présidentiel ne sont en mesure de gouverner seuls à l’issue du second tour des élections législatives, faute d’appuis suffisants dans l’Hémicycle.
Les regards se tournent donc vers ces électrons libres, qui continuent de résister aux logiques partisanes. D’autant que les Liot ont laissé des plumes dans la dissolution : sur ses 22 membres repartis en campagne, seuls 14 ont survécu aux urnes. Privée de son patron, Bertrand Pancher, qui a perdu son siège dans la Meuse face au RN, la formation doit encore rallier au moins un autre député pour reconstituer…