Intelligence artificielle : un nouveau centre de recherche dans l’écosystème français

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Intelligence artificielle : un nouveau centre de recherche dans l’écosystème français

Pour Artefact, qui ne revendique aucune propriété intellectuelle sur les résultats, l'intérêt est à la fois d'être en amont sur tout ce qui sortira du centre et d'espérer attirer certains des meilleurs talents. Pcess609 - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Avec le soutien de Société générale, Orange ou Decathlon, la société Artefact crée des ponts entre industriels et chercheurs d’institutions renommées comme Polytechnique, CentraleSupélec ou l’université Paris-Saclay.

L’écosystème français de l’intelligence artificielle s’enrichit d’un nouveau centre de recherche. Lancée par Artefact, société de services spécialisée dans le déploiement de ces technologies, et avec l’appui d’entreprises comme Société générale, Orange ou Decathlon, cette nouvelle structure déjà opérationnelle rassemblera d’ici 2025 une équipe de 30 chercheurs.

Ils collaboreront avec des professeurs d’une dizaine d’institutions comme l’École polytechnique, CentraleSupélec, Sorbonne Université, le CNRS, l’université Paris-Saclay ou encore l’ESCP Business School.

À la différence du laboratoire Kyutai, lancé en novembre dernier et cofinancé par Xavier Niel, Rodolphe Saadé et l’ancien patron de Google Eric Schmidt, ou de Fair, le laboratoire de recherche fondamentale de Meta, cette nouvelle initiative, aux moyens financiers plus modestes, se différencie surtout par sa volonté de répondre à des problématiques « métiers ».

Détecter les fraudes

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